L’ONU interpelle la République Dominicaine à la déportation des femmes enceintes

L’ONU interpelle la République Dominicaine à la déportation des femmes enceintes

Ce mardi, l’Organisation des Nations Unies (ONU)  a demandé la République dominicaine à suspendre les actes de violation des les droits de l’homme à l’encontre de la population haïtienne, particulièrement la déportation des femmes enceintes.

À travers un communiqué publié le mardi 16 novembre 2021, à Washington.- Le système des Nations Unies, a exprimé sa « préoccupation » au sujet de la détention et de l’expulsion des femmes enceintes qui ont demandé ou même déjà reçu des soins dans des centres de santé et des hôpitaux en République dominicaine.

Ces actions, souligne le communiqué, « mettent en danger l’intégrité physique et la vie » de ces femmes et violent le processus établi dans les protocoles nationaux et les conventions et normes internationales sur les expulsions de migrants.

L’organisation des Nations Unies a enfin réagi sur le cas des femmes enceintes haïtiennes déportées par la migration dominicaine dans des conditions infra-humaines
Le système des Nations Unies appelle les autorités étatiques, chargées d’opérationnaliser les décisions prises par le Conseil national des migrations, à prévenir et à suspendre les actions qui violent les droits de l’homme de la population haïtienne, et à rétablir le respect de la dignité humaine dans l’application de leurs politiques de migration et de sécurité.
Dans la note, l’ONU a également évalué la « flexibilité » de la situation en Haïti, son impact possible sur la République dominicaine, ainsi que reconnu la souveraineté de l’État dominicain en matière de contrôle des frontières et des migrations.


La semaine dernière, les autorités dominicaines de l’immigration ont lancé une campagne de détention et d’expulsion du pays des femmes haïtiennes enceintes.
La loi sur les migrations autorise les autorités à procéder à l’expulsion automatique des étrangers en situation irrégulière, mais les dispositions de cette loi interdisent expressément la détention des femmes enceintes.

Il faut mentionner qu’une étude du Système national de santé (SNS) en république Dominicaine estime à 4 195 millions de pesos (environ 73 millions de dollars) les dépenses totales adonnées   aux citoyens haïtiens pour leurs soins médicaux durant tout le temps de 2019.

Haïti Hebdo

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