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Sous une tempête d’applaudissements, le chef de l’état haïtien, Jovenel Moise a annoncé, à Port-de-paix, la ténue des festivités carnavalesques 2021 dans cette ville assez éloignée de la capitale mais aussi dépourvue d’infrastructures Ce carnaval est prévu du 14 au 16 février. Ce serait une grande première dans l’histoire du pays et de cette ville, peu réputée pour être une destination attrayante.

Lors d’un festival noctune qui se tient habituellement dans la métropole du Nord-Oeust pour comemorer la Immaculé (saint patron de la ville), le president Moise en a profité pour faire cette annonce devant des milliers de fêtards

Il y a en plus l’état de délabrement des rue de cette ville historique en état de bourgade, la question de la route de Carrefour Jof à Anse-à-Foleur, un autre engagement de campagne du président qui n’est pas encore à son bout. Il faut toutefois noter que les travaux avancent à ce niveau.

Le président a profité du même coup pour se donner un satisfecit pour le niveau avancé de ces travaux, afin de doter ce département d’une route asphaltée reliant Anse-à-Foleur aux Gonaives. C’était aussi l’occasion pour lui de se féliciter pour l’asphaltage de l’Avenue des Trois Rivières à Port-de-Paix et d’autres constructions en cours.

Le chef de l’exécutif haitien en a profité pour dénoncer, ce qu’il appelle, la mauvaise foi de ses prédécesseurs qui n’avaient rien fait pour les habitants du Nord Oeust, depuis l’indépendance du pays en 1804.

La question de la route Gonaives-Port-de-Paix via Gros-Morne a toujours été un casse-tête chinois pour les dirigeants qui n’avaient pas encore le courage d’avouer l’impossibilité de réussir une route durable sur le terrain trop sableux au niveau de Carrefour Jof et Gros-Morne. L’option d’un détour par Anse-Rouge sur la cote vers Môle Saint-Nicolas, toujours sur la table comme solution durable représenterait un choc pour les habitants de Gros-Morne, Chansolme et Anse-à-Foleur.

Les récentes éditions de Carnaval sous l’administration actuelle ont presque toutes été sabotées ou boycottées par les opposants et de violentes démonstrations politiques dans les rues.

Robinson François.