Parmi les 11 personnes décédées, 7 ont été rescencées à Port-de-Paix ou regnait ue vive panique durant toute la nuit du 6 au 7 octobre 2018.
Il n’y a aucun risque de tsunami selon l’Ing Claude Preptit du bureau des mines. La magnitude est trop faible pour provoquer un tsunami et les tsunami se déchainent, en général, dans les trente premieres minutes suivant une secousse. Toutefois des citoyens d’une autre espèce continuent d’alimenter les réseaux sociaux avec des rumeurs d’alertes et des images du 12 janvier 2010 pour intensifier la panique au sein de la population
Les secousses ont été ressenties à travers tout le grand Nord, jusqu’à Port-au-Prince, notamment dans les villes de Gros-Morne, Pilate, Plaisance et Gonaives.
Le gouvernement avait décrété la permanence durant la nuit et diverses repliques ont été enregistrées à Port-de-Paix. Il s’agirait de la grande faille du Nord (la Tierra maestra) qui longe toute la cote septentrionale de l’ile que la République d’Haiti partage avec la République Dominicaine.
La direction de la protection civile haitienne est aussi en éveil et invite la population à rester vigilante tout en se souvenant des consignes à adopter en cas de tremblement de terre.
Les habitants vivaient déjà dans la peur d’un imminent soulèvement ponctué d’appels au déchoukage sur fonds de lutte contre la corruption avec une date fatidique coincidant avec l’anniversaire de Jean-Jacques Dessalines, le 17 octobre. Ce séisme moyen et la psychose de peur qui en suit viennent ajouter du poids à la calamité ambiante qui règne en Haiti.
HI/HH