
12 janvier 2010, 12 janvier 2022: déjà douze ans depuis qu’Haïti a été victime d’une catastrophe sismique meurtrière qui hante encore l’esprit des Haïtiens, celle-ci ayant dévasté notamment la Région Métropolitaine de Port-au-Prince.
La catastrophe a laissé un lourd bilan dont des milliers de bâtiments totalement écrasés, entre 250 000 à 300 000 morts et 300 000 blessés. Les séquelles n’ont pas tardé à venir puisque le nombre des personnes vivant avec un handicap physique a augmenté dans le pays ainsi que les personnes atteintes de troubles mentales. Le besoin extrême et urgent d’une prise en charge se faisaient ressentir dans les communautés.
Cela n’a pas pris du temps pour que l’aide internationale soit manifestée. En fait, Six milliard de dollars ont été collectés pour la reconstruction d’Haïti et de mettre le cap sur le développement durable au sein de la société. L’implication factuelle était utile certes, mais de façon simplistes et élémentariste puisque ce sont que certains services de base ayant été fournis aux communautés sur une base éphémère, en début de la quantité d’argent collecté pour mener à bien des projets durables.
Les ONG ou la communauté internationale avaient pillé ce fonds destiné pour le développement durable d’Haïti. L’État de sa part, se mise sur sa pratique individualiste consistant à défendre les gens au pouvoir au lieu de défendre fondamentalement la population, cela devient définitivement une coutume.
Douze ans après le séisme on n’a rien appris du cataclysme. Bien que les gouvernements qui se sont succédés, avaient bénéficié un peu du don, plus d’un pense qu’ils pouvaient faire mieux. Ainsi, la toute récente catastrophe sismique du 14 Août dernier ayant ravagé le grand Sud prouve l’excès de notre naïveté jusqu’à la barbarie.
En effet, comme pouvons-nous constater sous multi-forme, nous ne sommes pas encore à point contre une éventuelle catastrophe. Nous continuons à ignorer le code de construction en pratiquant la tradition ancienne de construction bien qu’il existe une mini avancée au rare exception.
La refondation territoriale doit-être une priorité en prenant en compte toute une panoplie de normes. Douze ans après ce séisme, quelle politique publique a-t-on mis en place afin de réintégrer les handicapés dans la société ?
Si les sociétés du monde évoluent à partir de leur réalité, pourquoi Haïti est-il l’exception plausible ? À nos jours, des bureaux d’État ne sont pas appropriés à cette catégorie ayant la mobilité réduite. Or, catégoriment la meilleure façon d’apprendre c’est par la réalité en vue de faciliter la vie. Pourtant en Haïti, paradoxalement la réalité considérée comme une simple histoire érônée.
Une douzaine d’années après le séisme meurtrier du 12 janvier 2010 y compris celui qui a dévasté le grand Sud en Août 2021 évoque que les territoires d’Haïti sont à risque naturels. De ce fait, les haïtiens doivent mieux informer à travers des campagnes de sensibilisation à l’échelle nationale, dans toutes les écoles, les églises et les médias y compris les autres communautés pour faire comprendre aux gens surtout aux jeunes et aux enfants quels sont les comportements devant adopter avant, pendant et après un tremblement de terre.

À l’instar du phénomène de tremblement de terre, il est primordial de sensibiliser toutes les communautés sur d’autres catastrophes naturelles, comme le tsunami et le volcan … afin de les mieux aviser, de ne pas perpétuer dans la résignation ou sous la dépendance de la de grâce.
Dieury Ralph ANTOINE