La Cour des comptes a rejeté les démarches fantaisistes de l’Avocat militant André Michel constestant la décharge accordée à l’ancienne Première Dame de la République, Sophia Martelly. Le vice-président de la CSCCA confirme que la Cour restera toujours loin des démêlées politiques dans le cadre de son travail.
Il rejette les contestations d’André Michel, qu’il dit ne pas prendre au sérieux. Ce dernier avait adressé une lettre à la Cour pour contester la décision des conseillers de donner décharge à l’ancienne Première Dame pour sa gestion quant aux fonds alloués à la Commission Nationale de Lutte contre la Faim et la Malnutrition (COLFAM) en 2012.
Pour nuire, Me André Michel, incohérent dans ses chiffres à multiplier les fonds gérés par Madame Martelly par 80 pour pouvoir parler d’un montant de 50 à 60 millions de dollars qu’aurait géré cette dernière à la tête de la commission Nationale de Lutte contre la Faim.
Le conseiller Fritz Robert Saint-Paul constate aussi que le rapport de la CSCCA a été dénaturé à travers de fausses informations.
Les dépenses effectuées par Sophia Martelly ont été faites selon les normes et supportées par des pièces justificatives. Comment pourrait-on ne pas lui accorder décharge, se demande le Conseiller, réputé pour son indépendance. Il dénonçant, ainsi, l’intention d’un groupe d’utiliser la Cour à des fins politiques.