Exécutif Vs Core Group: Les États-Unis enfoncent le clou

Exécutif Vs Core Group: Les États-Unis enfoncent le clou

Les deux derniers décrets publiés par le président Jovenel Moïse dans le journal officiel Le Moniteur ne cessent de faire couler des salives. L’un a été créé sur l’Agence nationale d’intelligence (ANI) et l’autre sur le renforcement de la sécurité publique. Cette fois, c’est le pays de l’Oncle Sam qui réagit face à ces décrets et voit avec inquiétude une « érosion continue de la démocratie ».

Des observateurs estiment que c’est un nouvel affront pour l’équipe au pouvoir après la position du Core Group sur ces décrets. La réaction sur Twitter de Michael G. Kozak, assistant du secrétaire d’État américain pour les affaires de l’hémisphère ouest, lundi 14 décembre 2020, intervient moins de 24 heures après le comportement réfractaire du secrétaire général du Conseil des ministres, Renald Lubérice, dénonçant l’ingérence du Core Group.

« Les États-Unis prennent note avec inquiétude de l’érosion continue de la démocratie en Haïti. Les États-Unis ne sont pas les seuls à s’inquiéter de l’érosion continue de la démocratie en Haïti, de l’absence d’élections législatives et de la gouvernance par décret », a posté sur Twitter Michael G. Kozak, le numéro 2 du Département d’État américain. Peu avant, le Département du Trésor américain a sanctionné deux anciens officiels de l’administration de Jovenel Moïse.

« Le décret sur le renforcement de la sécurité publique étend la qualification d’« acte terroriste » à certains faits qui n’en relèvent nullement et prévoit des peines particulièrement lourdes (de 30 à 50 ans de prison). Le décret créant l’ANI donne aux agents de cette institution une quasi-immunité juridique, ouvrant ainsi la possibilité à des abus », avait indiqué le Core Group.

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